Thierry DE RET

Août 1940, le général de Gaulle, isolé à Londres, doit rapidement rebâtir une armée digne de ce nom afin de continuer le combat. Il souhaite aussi avoir une assise territoriale pour que la voix de la France Libre soit reconnue et respectée. Une solution évidente s’offre à lui, faire basculer l’empire colonial français dans son camp. Le jeune Lieutenant Serrat, tout juste arrivé en Angleterre, fera partie de l’aventure. Avec une poignée d’hommes résolus, il a pour mission de saisir un arsenal vichyste perdu au cœur de l’Afrique. Embûches, improvisation et surprises ne vont pas manquer. Cette mission militaire basculera après la découverte d’une intrigue politique qui implique les plus hauts dirigeants de l’État. Pour le jeune lieutenant, ce sera un grand moment de découverte de la culture africaine bien sûr, mais aussi du monde colonial et finalement, de lui-même.

Juin 1940, tout s’effondre. Le jeune Lieutenant Serrat en poste dans le sud des Alpes, se sent inutile à attendre l’arme au pied qu’un hypothétique ennemi arrive. Le 17 juin, le Maréchal Pétain appelle à cesser le combat, la France est humiliée, battue, envahie par un adversaire bien plus fort et mieux préparé qu’elle. Que va-t-il devenir, que vont devenir son pays et sa famille laissée là-haut dans l’Yonne ? Faut il renoncer comme le demande le vainqueur de Verdun ? Cette attitude défaitiste ne lui convient pas, la France ne peut pas baisser les bras si facilement, il y a forcément une autre issue. Le salut et celui de quelques hommes qui vont oser le suivre vient d’un petit article trouvé dans un quotidien. Un Général inconnu, réfugié à Londres, appelle à le rejoindre pour continuer le combat. Alors que tout semble fini, l’espoir revient et une idée folle apparaît comme une évidence, il faut rejoindre De Gaulle. Mais comment faire ? Par quel moyen ? Par ou passer ? Le Lieutenant Serrat va devoir faire preuve d’imagination, improviser, utiliser au maximum les ressources qu’il trouve sur son chemin, pour pouvoir s’échapper et tenter avec quelques hommes de répondre à l’appel.